Chapitre I : S’informer
En votant, nous exerçons un droit. Mais notre vote a aussi du pouvoir. Certes, un pouvoir partagé, avec tous(tes) les autres électeurs(trices), mais un pouvoir tout de même. Comment ne pas nous intéresser aux conséquences de notre vote ? Ces conséquences ne se limitent pas uniquement à nous, mais à toute la société, à toutes les autres personnes.
Malgré la faible part que représente notre vote personnel au milieu de millions de bulletins, malgré les incertitudes qui demeureront dans les réflexions de chacune et chacun quant à son choix, quant à ce que donnerait effectivement l’élection de telle ou telle personne, si nous nous décidons toutes et tous sans information et sans réflexion, quel sera le sens du fameux « verdict des urnes » ?
Et pour nous décider, il ne nous suffit pas de nous renseigner sur les propositions des candidates et candidats, encore faut-il que nous connaissions un peu les enjeux, les sujets. Or, chacune et chacun d’entre nous, par sa formation, son parcours professionnel, ses relations, ses activités bénévoles, etc., connaît directement certains sujets. Mais pour chacune et chacun d’entre nous, la plupart des questions sont hors de notre connaissance directe… Et du coup, ce que nous en savons, c’est ce que nous en entendons dire.
Si je pense être mal informé, est-ce que je dois m’abstenir de voter ?
Que devons nous connaître ? Les programmes des candidats ? Les réalités économiques, scolaires, sociales, internationales…? Puis-je tout savoir ? Si tel n’est pas le cas, comment choisir les personnes dans l’avis desquelles je vais placer ma confiance ?
La question est alors de savoir à qui se fier. À une radio que l’on préfère, à un journal que nous avons sous la main, à ce que nous entendons et lisons sur Internet…? De toute évidence, diversifier nos sources d’informations semble être une bonne option !
Philippe
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