Notre responsabilité en tant que citoyens est de protéger la faune et la flore pour le bien de la communauté, et si nécessaire, de reconstruire notre cadre de vie lorsqu’il a subi des dommages.
L’Office National des Forêts mène pour le compte de l’État des études et des actions ayant pour objectif de protéger et d’entretenir notre bien forestier commun, dont fait partie le massif de Montmorency.
Notre forêt offre un cadre de vie de choix pour l’ensemble des riverains et visiteurs, mais aussi pour la faune qui s’y est enracinée, constituée principalement de gros gibiers tels les chevreuils et sangliers, mais aussi de renards, blaireaux, reptiles et insectes divers.
Concernant les oiseaux et batraciens, espèces particulièrement exposées et fragiles, les inquiétudes vont grandissant depuis ces dernières années car la forêt est de plus en plus « grignotée » par l’habitat urbain et coupée d’autres grands massifs verts.
Combien de temps aurons-nous encore le privilège d’entendre le hululement si caractéristique des chouettes hulottes, perchées dans nos jardins tabernaciens ? 5 ans ? 10 ans ?
Une richesse menacée, un espoir vieux de plus d’une décennie
On le comprend sans équivoque, la Forêt de Montmorency est un milieu sensible qui mérite toute notre attention et une protection rigoureuse car la faune y est fragile, voire menacée. Ce massif est indispensable localement à la survie de la faune, à la limitation de la pollution atmosphérique et à la lutte contre le changement climatique. En effet, la forêt absorbe les gaz à effet de serre, les arbres fixent les poussières et sont une source de fraîcheur plus que précieuse en milieu urbain.
A ce titre, l’aménagement forestier de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt labellisée « Grand Paris » depuis 2012 est une initiative porteuse de beaucoup d’espoirs. La décision, il y a plus de quinze ans, de transformer cet espace de 1 350 hectares relié à sept communes (Méry-sur-Oise, Frépillon, Bessancourt, Taverny, Herblay, Pierrelaye et Saint-Ouen-l’Aumône) en une forêt domaniale d’un million d’arbres est historique. Elle dotera notre commune d’une double ouverture sur la « Ceinture verte régionale » qui ambitionne de renforcer la continuité entre la Forêt de Saint-Germain-en-Laye, la Forêt de Montmorency, le Parc Régional Naturel du Vexin, la Seine et l’Oise.
En outre, la faune y trouvera certainement des atouts en matière de circulation, de ressources en nourriture et de possibilité de s’y développer. Souhaitons-le pour le maintien des espèces, notamment les oiseaux qui sont sensibles à l’isolement de la forêt de Montmorency.
Tout en continuant à protéger ses espaces verts sensibles en ville*, Taverny pourra ainsi à terme bénéficier d’une double ouverture forestière pour lutter contre la pollution et proposer des lieux de ressourcement au public. Il est plus que jamais crucial de protéger nos arbres si bénéfiques à la santé de tous, que ce soit en forêt ou en milieu urbain, ainsi que la faune associée, qui souffrent du sur-développement de nos villes.
Les pollutions et nuisances en augmentation créent des tensions pour la population en Ile-de-France qu’il convient de ré-équilibrer rapidement.
*La carte des espaces verts protégés à Taverny peut être consultée auprès des Services Techniques en Mairie.
Source : smapp-foret.fr
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